Alep & Mari, Bagdad, 2015
100x70 cm, ensemble de trois cadres, papier de couleur et documents issues d'ouvrage archéologique.
Cet ensemble propose, à travers une documentation issue d’ouvrages archéologiques imprimés antérieurement aux conflits irakien et syrien, une représentation des dangers et des menaces gravitants autour des vestiges archéologiques.
D’une part, la question du risque, avec l’exemple de la porte du Temple de Tell Halaf exposée à l’entrée du musée d’Alep (photographie en couleur), qui est à ce jour fortement menacée de destruction ou de dégradation, dus notamment aux bombardements et dont l’unique mémoire résiduelle serait sa reproduction au Pergamon museum qui fut pour sa part, partiellement détériorée lors de la Seconde Guerre Mondiale (à gauche). D’autre part, la notion de disparition, avec l’image d’une sculpture sumérienne désormais introuvable, intitulée Porteur d’offrande et provenant du Temple de Mari, située dans une zone occupée par le groupe terroriste État Islamique dans le désert syrien et à proximité de la frontière irakienne (en bas). Et enfin la destruction, avec la représentation sous trois angles de vues différentes du Masque de Sargon, qui fut entièrement détruit lors du grand pillage du musée archéologique de Bagdad en 2003 (à droite).